Abraham se prosternant devant Dieu, dessin de Nicolaes Maes. ©
Résumé de la conférence
Abraham se prosternant devant Dieu
ou encore celle de Jan Provost
. En effet, ces peintres n’ont pas donné un caractère divin au visiteur qui se tient en présence d’Abraham, contrairement au dessin de Nicolaes Maes.
Suite à la proposition d’Abraham, le texte ajoute : Ils répondirent : D'accord, fais comme tu as dit.Genèse 18.5, Traduction la Nouvelle Bible Segond.
) – ce qu’Abraham a vu « les trois hommes » (un pluriel, Genèse 18.2
) – Abraham s’adressant à un des hommes qu’il appelle « Seigneur » (un singulier, Genèse 18.2, 3
) – échange d’Abraham avec les trois hommes qu’il a invité à manger, puis « ils mangèrent » et question des trois visiteurs (dans ce passage, plusieurs pluriels, Abraham a utilisé le pronom personnel « vous » pour s’adresser à ces visiteurs qui sont désignés par le pronom personnel « ils », Genèse 18.4, 5 et 8, 9
) – puis l’un d’eux (désigné par le pronom personnel « il », un singulier, Genèse 18.10
) annonce qu’il reviendra et que Sara enfantera. Il semble bien que l’auteur ait utilisé cette alternance singulier/pluriel pour nous faire découvrir que l’une des trois personnes venues rendre visite à Abraham était Dieu lui-même. L’emploi du singulier pour révéler l’apparition de Dieu (Genèse 18.1), puis l’emploi du singulier pour montrer qu’Abraham considérait que l’un des trois était plus important que les deux autres (Genèse 18.3), puis l’emploi du singulier pour l’annonce de la naissance du fils de Sara (Genèse 18.10), ce que Dieu avait promis à Abraham précédemment (Genèse 17.15, 16
), confirment que le singulier désigne Dieu lui-même dans ce texte.
. Cette fois, l’auteur de ce texte n’a pas employé un pronom personnel, mais il a écrit : Le SEIGNEUR dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri ?Genèse 18.13, Traduction la Nouvelle Bible Segond. Comme cela vient d’être expliqué « SEIGNEUR » est le mot de substitution pour remplacer le nom de Dieu, YHWH. Ce texte confirme que, sous les térébinthes de Mamré, Dieu lui-même était bien en discussion avec Abraham au sujet de la naissance du fils de Sara et que le pronom personnel « il » le désignait (Genèse 18.10). Dans la réponse qu’elle fit, Sara a prétendu qu’elle n’avait pas ri (Genèse 18.15
), sur quoi le texte ajoute : Mais il dit : Si, tu as ri !Genèse 18.15, Traduction la Nouvelle Bible Segond. Une nouvelle fois, sans ambiguïté possible, le pronom personnel « il » est employé pour désigner Dieu. Nous pouvons conclure que le pronom personnel « ils » désigne les trois hommes vus par Abraham dont l’un était Dieu lui-même apparu à Abraham sous forme humaine, désigné parfois par le pronom personnel « il ».
), Dieu n’est plus différencié des deux autres. Mais immédiatement après, alors que les hommes marchaient vers Sodome et qu’Abraham les accompagnait, Dieu se manifesta à nouveau (Genèse 18.17
). Le texte original mentionne toujours le nom propre de Dieu, il en est de même dans Genèse 18.20, 21
.
) car le SEIGNEUR resta avec Abraham (Genèse 18.22b
). Le nom propre de Dieu est toujours employé dans ce verset soulignant ainsi que Dieu lui-même est resté avec Abraham.
). Le SEIGNEUR, toujours le nom propre de Dieu dans le texte original, a répondu favorablement à la requête de pardon présentée par Abraham (Genèse 18.26
).
).
).
).
) par le mot « messagers ». Dans les Bibles de tradition chrétienne, le mot hébreu « messager » a souvent été traduit par le vocable « ange » que l’on représente souvent avec des ailes ce qui a été une autre source d’inspiration pour Nicolaes Maes.