D’après la tradition biblique, Moïse a commencé à écrire les premiers textes de la Bible. Cette tradition repose sur un texte écrit il y a 35 siècles 1D’après la chronologie biblique l’Exode a eu lieu en 1446 avant notre ère.
Quand Moïse eut fini d’écrire entièrement les paroles de cette Loi dans un livre, il donna cet ordre aux lévites qui portent l’arche de l’alliance du SEIGNEUR : « Prenez ce livre de la Loi et mettez-le auprès de l’arche de l’alliance du SEIGNEUR votre Dieu 2Deutéronome 31.24-26, Traduction œcuménique de la Bible.
».
Un livre, mais quel livre ?
La Bible de Moïse se présentait déjà, selon cette traduction, sous la forme d’un livre. Des livres sont aussi mentionnés dans le livre de l’Exode 3Il prit le livre de l’alliance et en fit lecture au peuple. Exode 24.7, Traduction œcuménique de la Bible.
et dans le livre du Deutéronome 4Veille à mettre en pratique toutes les paroles de l'enseignement de ce livre. Deutéronome 28.58, traduction nouvelle français courant.
Tu écouteras la voix du SEIGNEUR ton Dieu en gardant ses commandements et ses lois, écrits dans ce livre de la Loi. Deutéronome 30.10, traduction œcuménique de la Bible.
. Dans un autre texte, Moïse est invité à écrire dans un livre 5Le SEIGNEUR dit à Moïse : Écris cela dans le livre, pour qu'on s'en souvienne. Exode 17.14, Nouvelle Bible Segond.
et de ce fait, il est le premier à qui Dieu ait demandé d’écrire un récit pour en garder la mémoire. Ces références aux livres se situent pendant la période de l’Exode alors que le peuple d’Israël effectuait ses pérégrinations dans la région du Sinaï. Écrire dans un tel endroit et dans ces circonstances cela est-il possible pour Moïse ? Et sur quel support a-t-il pu rédiger ces textes ?Au XVe avant notre ère, quel était l’aspect du livre que Moïse a remis aux lévites afin qu’ils puissent le conserver auprès de l’arche de l’alliance du Seigneur ?L’origine de nos livres
Que faut-il comprendre par le mot livre ? Les livres que nous connaissons aujourd’hui ont pour ancêtre et modèle le plus lointain le codex. Codex vient du latin « caudex » dont la traduction est tronc ou souche d’arbre. Pour écrire des textes éphémères 6Brouillons, notes rapides, comptes, exercices.
, les Romains utilisaient des tablettes de bois recouvertes de cire . Si, le plus souvent, elles étaient regroupées par deux , parfois, une dizaine de tablettes étaient reliées entre elles 7Du volumen au codex, Georges Jean, L’Aventure des écritures : Matières et formes, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1999, page 110.
. Cet ensemble de tablettes étaient appelés « codex » Jeune femme avec un codex . Puis, au IIe siècle avant notre ère, les Romains utilisèrent la même technique pour relier des feuilles de parchemin ou de papyrus 8Anne Zali, L’Aventure des écritures : la page, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1999, page 37.
.Dès le IIe siècle, les chrétiens ont pris l’habitude de transmettre les lettres des apôtres et les évangiles sur codex , ils ont ainsi contribué à diffuser ce support plus performant que les rouleaux .Les codex, y compris les tablettes de bois et de cire Codex de tablettes de bois XVIIe siècle , et les rouleaux de parchemin coexistèrent pendant de longs siècles jusqu’à la Renaissance 10Anne Zali, L’Aventure des écritures : la page, Paris, Bibliothèque nationale de France, 1999, page 37.
. La production de papier en Europe et le développement de l’imprimerie à caractères mobiles permirent la production des livres modernes qui mirent fin au façonnage des anciens supports.Le mot hébreu employé par Moïse traduit par « livre »
Le mot hébreu « séfèr » 11Translittération de l’hébreu utilisée dans la concordance de la Traduction Œcuménique de la Bible.
utilisé par Moïse que l’on traduit par habituellement par « livre » est un mot qui désigne toutes sortes d’écrits : un livret de famille 12Voici le livret de famille d’Adam : Le jour où Dieu créa l’homme. Genèse 5.1, traduction œcuménique de la Bible.
, un livre 13Il prit le livre de l’alliance et en fit lecture au peuple. Exode 24.7, traduction œcuménique de la Bible.
, le livre de vie tenu par Dieu dans le ciel 14Le SEIGNEUR dit à Moïse : « C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre.» Exode 32.33, traduction œcuménique de la Bible.
, une attestation de divorce 15Supposons qu'un homme épouse une femme, mais qu'un jour elle cesse de lui plaire, car il a quelque chose à lui reprocher. Il rédige alors une attestation de divorce, il la lui remet et la renvoie de chez lui. Deutéronome 24.1, la Bible en français courant.
, une lettre 16Voici les termes de la lettre que le prophète Jérémie envoya de Jérusalem à tous les anciens parmi les exilés, aux prêtres, aux prophètes et au peuple tout entier que Nabuchodonosor avait déportés de Jérusalem à Babylone. Jérémie 29.1, traduction œcuménique de la Bible.
, un contrat de vente 17Je pris le contrat de vente, l’exemplaire scellé – les prescriptions et les règlements ! – et l’exemplaire ouvert. Jérémie 32.11, traduction œcuménique de la Bible.
.Le support matériel d’un livre peut être un rouleau 18Le ciel est roulé comme un livre. Ésaïe 34.4, la Nouvelle Bible Segond.
de papyrus ou de cuir. Une tablette pouvait servir de support à l’écriture et être désignée par le mot « séfèr » : Écris cela devant eux sur tablette, et grave-le dans un livre 19Ésaïe 30.8, La Nouvelle Bible Second.
, dans ce texte, les mots « tablette » et « livre » sont synonymes. Une tablette peut être de pierre, par exemple les tablettes ou tables sur lesquelles ont été écrits les dix commandements 20Il vous a communiqué son alliance, les dix paroles qu’il vous a ordonné de mettre en pratique, et il les a écrites sur deux tables de pierre. Deutéronome 4.13, traduction œcuménique de la Bible.
, table et tablette traduisent le même mot hébreu. Dans le livre d’Esther, le roi perse Assuérus demanda de faire venir les annales pour qu’elles soient lues 21Cette nuit-là, le roi n'arrivait pas à dormir. Il demanda qu'on lui apporte les annales, le livre où étaient notés les événements du royaume, et on lui en fit la lecture. Esther 6.1, la Bible, nouvelle français courant.
, l’administration perse utilisait des tablettes d’argile. Dans l’Antiquité, bien qu’il n’y ait pas d’exemple biblique, des tablettes pour écrire étaient faites de bois, d’ivoire, de métal.Les rouleaux de papyrus
La préhistoire de nos livres d’aujourd’hui a commencé il y a près de 5 000 ans , lorsque les Égyptiens mirent au point un support sur lequel il était facile d’écrire : le papyrus. Fabriqué à partir d’une plante aquatique le cyperus papyrus de la famille des roseaux poussant dans le delta du Nil. La moelle de la tige était coupée en bande et par collage, des feuilles étaient confectionnées. Puis, par collage, les feuilles étaient assemblées pour réaliser des rouleaux de sept à huit mètres Fabrication rouleaux de papyrus et ainsi obtenir un support unique pour donner une unité matérielle à une œuvre littéraire . Il existait aussi de très grand rouleau de papyrus, le plus grand date des années 1160 environ avant notre ère et mesure 42 m de long. Il s’agit du papyrus Harris du nom du collectionneur qui l’a acheté en 1855 à Thèbes Papyrus Harris Ramsès III . Ce papyrus a été trouvé dans une tombe proche de Médinet Habou . Sans avoir recours à d’aussi grand rouleau, il était possible d’utiliser plusieurs rouleaux pour couvrir la totalité d’une œuvre littéraire.Jusqu’à une époque récente on ne possédait que des papyrus de la Ve dynastie, les papyrus d’Abousir découverts en 1893 lors d’une fouille illicite et revendus sur le marché des antiquités Papyrus d’Abousir British Museum . Ils ont été trouvés dans les bâtiments administratifs près de la pyramide de Néferirkarê Kakaï , troisième souverain de la Ve dynastie qui régna une dizaine d’année entre 2492 et 2425 selon les différentes datations proposées par les égyptologues.Un texte sur papyrus plus ancien a été retrouvé en 2013 dans la région de Wadi El-Jarf au sud du Caire par une équipe d’archéologues français et égyptiens. Ce document exceptionnel avait été réduit en plus de mille morceaux lorsqu’il a été découvert selon Sayed Mahfouz, un des archéologues à l’origine de la découverte . Grâce au travail des spécialistes, les morceaux ont pu être rassemblées pour reconstituer le texte original . Ce texte raconte la vie des ouvriers qui travaillaient à la construction de la pyramide de Khéops et date de 2550 environ avant notre ère.L’invention des Phéniciens
Pour augmenter la résistance les feuilles de papyrus, celles-ci étaient enduites d’huile de cèdre. Cette huile apportait de la souplesse aux rouleaux de papyrus et les protégeait des insectes, des vers et de l’humidité 26L'Égypte ancienne, Paris 1843, par Champollion-Figeac, archéologue, conservateur de la Bibliothèque royale, pages 24-25. -- Encyclopédie Imagino Mundi article Le papyrus,
http://www.cosmovisions.com/index.html vu le 10 février 2021.
.Les Phéniciens ont utilisé les propriétés de l’huile de cèdre pour renforcer la résistance des papyrus avant l’époque où Dieu a demandé à Moïse d’écrire dans un livre 27L’histoire de la Bible, ses origines, sa transmission, son actualité, J.H. Alexander, Maison de la Bible, Genève, 1973, pages 17, 18.
. Dans l’Antiquité, les cèdres étaient nombreux en Phénicie. Les habitants de Byblos en faisaient le commerce avec l’Égypte. Le premier document qui atteste de la livraison de bois de cèdre en Égypte est l’inscription de la pierre de Palerme . Il est indiqué sur cette pierre que sous le règne du pharaon Snéfrou (2650-2600 avant notre ère) une cargaison de cèdre provenant de Byblos est arrivée en Égypte. L’Égypte importait également l’huile de cèdre utilisée pour la momification 28Byblos à Travers les âges, Nina Jidejian, Éditions Dar El-Machreq, Beyrouth, Liban, 1977, page 19.
. La barque solaire du fils de Snéfrou, le pharaon Khéops, est faite de bois de cèdre . Elle a été découverte, en 1954, démontée, dans une fosse au pied de la pyramide de Khéops. Elle a été remontée dans un musée spécialement conçu pour elle .Moïse et l’écriture
Selon le livre de l’Exode, Moïse a été adopté par la fille du Pharaon 30L’enfant grandit, elle l’amena à la fille du Pharaon. Il devint pour elle un fils et elle lui donna le nom de Moïse, « car, dit-elle, je l’ai tiré des eaux ». Exode 2.10, traduction œcuménique de la Bible.
, il a grandi au palais royal et fut instruit dans toutes les sciences des Égyptiens 31Ainsi, Moïse fut instruit dans toutes les sciences des Égyptiens et devint un homme influent par ses paroles et ses actes. Actes 7.22, La Bible en français courant.
. Nous pouvons en conclure que, pour écrire, il était familiarisé avec l’utilisation du papyrus.Un motif de l’une des fresques de la tombe de Menna à Deir el Médineh, datant de la fin du règne de Thoutmosis IV ou le début du règne d’Aménophis III, c’est-à-dire pratiquement contemporaine de l’Exode à une cinquantaine d’année près, témoigne qu’écrire était naturel et se pratiquait avec une grande facilité même dans les champs au milieu des opérations liées à la moisson.Dans sa tombe, Menna a fait inscrire ses titres : « le favori du dieu bon (= pharaon), le scribe, le superviseur des labours, grand confident du Seigneur des Deux Terres, les yeux du roi dans toutes ses places, le scribe, superviseur des travaux des champs, superviseur des domaines d’Amon » . En considérant les titres de Menna Menna entouré de ses titres et l’une des fresques qui a été peinte dans son tombeau Fresque des travaux des champs il est possible de comprendre qu’elle était la fonction de Menna.Assurément ce noble était proche du pharaon. Sribe de son état, son travail consistait à contrôler tous les travaux agricoles Transport des épisÀ l'arrière plan, deux hommes moissonnent et un enfant glane sous le regard d'un surveillant.
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, puisqu’il était superviseur des labours et des travaux des champs sur une vaste étendue y compris les domaines appartenant au clergé du dieu Amon. Menna se rendait dans les champs avec son char , il utilisait aussi un bateau qui lui servait peut-être de bureau nomade. Menna était responsable des surfaces cultivées, en effet, sur le registre supérieur de la fresque des arpenteurs sont présents et ils mesurent le champ Les arpenteursSur le registre supérieur, les arpenteurs mesurent le champ avec leur corde.
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. Des scribes les accompagnent ils sont reconnaissables car ils tiennent dans une main leur palette pour écrire Les scribes accompagnant les arpenteurs .Sa responsabilité était aussi d’enregistrer le produit des récoltes sans doute pour calculer l’impôt qui était dû au roi, pour ce travail huit scribes sont représentés sur la fresque Les scribes enregistrant le produit de la récolteQuatre scribes sont assis écrivant, trois sont débout et un est assis sur un tas de grains.

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. Un coffre a été peint au-dessus de la scène, il devait servir à ranger le matériel des scribes et peut-être les documents qu’ils avaient rédigés avant que ceux-ci soient emmenés sur le bateau sur lequel ont été représentés trois coffres en bois laissant apparaître des ronds qui pourraient être des rouleaux de papyrus . Ces coffres contenaient sans doute les archives .Les détails de cette fresque confirment qu’à l’époque des pharaons écrire ne nécessitait pas beaucoup de matériel d’ailleurs les scribes ont été souvent représenté assis en tailleur Le « scribe accroupi » Louvre écrivant sur un rouleau de papyrus Détail « scribe accroupi » Louvre . Moïse pouvait écrire de la même façon devant sa tente de nomade.Moïse bénéficiait d’une écriture proto-alphabétique et d’un support pratique pour consigner et conserver les paroles et les lois qu’il recevait de Dieu. En plus, le support en papyrus est particulièrement bien adapté pour écrire des caractères alphabétiques, malheureusement ce matériau ne se conserve pas dans le climat humide du Levant où s’est installé le peuple d’Israël ce qui explique qu’aucun papyrus avec des textes bibliques n’ait été retrouvé en Palestine excepté les fragments de rouleaux de papyrus découverts dans les grottes à proximité de Qumran 36Voir ci-dessous, le paragraphe 7. Les papyrus à Jérusalem et à Qumran
.Un autre détail est intéressant dans l’un des titres avec lesquels Menna se présentait : « les yeux du roi dans toutes ses places ». De quel roi s’agit-il ? Le nom du roi demeure inconnu car il n’est pas mentionné ailleurs dans la tombe . L’identification du souverain par son nom ne s’imposait pas à l’esprit de Menna. Nous sommes en présence d’un phénomène similaire quand nous lisons les textes bibliques sur l’Exode.À propos de Moïse, il est écrit : Lorsque l’enfant fut assez grand, la mère l’amena à la fille de pharaon ; celle-ci l’adopta et déclara : « Puisque je l’ai tiré de l’eau, je lui donne le nom de Moïse » 30L’enfant grandit, elle l’amena à la fille du Pharaon. Il devint pour elle un fils et elle lui donna le nom de Moïse, « car, dit-elle, je l’ai tiré des eaux ». Exode 2.10, traduction œcuménique de la Bible.
.Nous aimerions connaître le nom de la fille du pharaon et le nom de son père, mais nous sommes dans une situation analogue à celle créée par la déclaration de Menna qui ne précise pas le nom de son roi. Il arrive parfois que la fiabilité du texte biblique soit mise en doute parce que Moïse n’a pas indiqué le nom du pharaon ni celui de sa fille.Nous utilisons le mot « pharaon » comme synonyme de roi pour désigner tous les souverains de l’Égypte antique. La locution égyptienne « per âa » est à l’origine du mot pharaon. Elle n’a été utilisée pour désigner le roi d’Égypte qu’à partir de la corégence d’Hatshepsout et de Thoutmosis III, pharaons de la XVIIIe dynastie 37La reine mystérieuse Hatshepsout Christiane Desroches Noblecourt, éditions Pygmalion, Paris, 2002, page 134.
.D’après la chronologie biblique, l’Exode a eu lieu pendant le règne du successeur de Thoutmosis III. Après l’avoir translittérée dans la langue des hébreux, Moïse employa l’expression « per âa » pour parler du souverain égyptien car, depuis Thoutmosis III, c’était le terme approprié pour désigner le roi d’Égypte. L’habitude avait été prise en Égypte de désigner le roi par ce titre « per âa » sans y accoler son nom personnel. Moïse s’est conformé aux pratiques de son temps . Il ne faut pas s’étonner que ni Menna ni Moïse n’aient mentionné le nom du souverain.Les papyrus à Jérusalem et à Qumran
Un nombre impressionnant de papyrus ont résisté grâce au climat sec de l’Égypte, il n’en a pas été de même en Palestine. En 1982, l’archéologie a apporté le témoignage que les supports d’écriture en papyrus étaient toujours utilisés à Jérusalem à l’époque où la ville a été incendiée par Nabuchodonosor en 586 avant notre ère. En effet, environ cinquante bulles d’argile servant à cacheter des papyrus pliés ou en rouleaux ont été retrouvées dans les ruines incendiées d’une salle d’archives royales. Ces bulles portent l’empreinte d’un sceau au recto avec la marque des ficelles qui maintenaient le papyrus fermé et les traces des fibres de papyrus au verso Bulle avec le sceau de Nahum .Découverts de 1947 à 1956, dans les grottes à proximité de Qumran, les manuscrits bibliques de la mer Morte sont pour la plupart des rouleaux de cuir le rouleau du prophète Ésaïe , quelques-uns étaient en papyrus. Dans la grotte 4, des fragments du livre du Lévitique (chapitres 2 à 5) Lévitique 4.26-28Ce fragment de rouleau de papyrus contient une partie des versets 26 à 28 du chapitre 4 du livre du Lévitique dans la version grecque des LXX (4Q120 fragment 20)
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et dans la grotte 7, des fragments du livre de l’Exode chapitre 28 versets 4 à 7. Ces documents datent approximativement du 1er siècle avant notre ère.Ces découvertes témoignent que les rouleaux de papyrus ont encore été utilisés longtemps pour transmettre les textes de la Bible après que Moïse se soit servi de rouleaux de papyrus pour consigner les récits et les lois que Dieu lui avait demandé de mettre par écrit.